Artiste Paul Wojdowski Marseille Aix-en-provence

art street-art surréaliste abstrait contemporain moderne modern

Paul Wojdowski convoque une peinture vivante, vibrante et colorée. Marseillais depuis peu, il retranscrit ses inspirations dans un syncrétisme exalté, où se côtoient nature et urbanisme, Orient et Occident, tradition et avant-garde. Par des jeux de lignes et de couleurs qui ne sont pas sans évoquer Basquiat et le street art, c'est autant la brièveté du mouvement que sa perpétuité qui sont célébrées dans chaque œuvre.

Paul Wojdowski

Avant toute ligne, il y a deux points : celui qui appelle et celui qui détermine. Un point, c'est l'esquisse d'un monde à soi qu'on ancre par le geste. Par le point, on entre dans l'essence, on affirme la force d'un élan concrétisé par la multitude des points à venir.

Bercé d'influences multiples, ici la Pologne, Sydney et la France, là Istanbul et les jaillissements de l'art islamique, Paul Wojdowski convoque une peinture vivante, vibrante et colorée. Marseillais depuis peu, il retranscrit ses inspirations dans un syncrétisme exalté, où se côtoient nature et urbanisme, Orient et Occident, tradition et avant-garde.

Par des jeux de lignes et de couleurs qui ne sont pas sans évoquer Basquiat et le street art, c'est autant la brièveté du mouvement que sa perpétuité qui sont célébrées dans chaque œuvre. Un point, final ou initial, peu importe, car un point, c'est toujours le début et la fin d'une ligne qu'on tend pour figer les ailleurs.

ARTWORKS

Couleurs chaudes sur couleurs froides. Des points s'ajoutent aux points, composent des lignes sur d'autres lignes.
Avec la précision d'une mosaïque, les formes se multiplient, les axes se superposent et les motifs se répondent dans une luxuriance de feu d'artifice savamment maîtrisée.
Tantôt abstraite, tantôt plus figurative, c'est toujours l'ivresse du foisonnement qui est exaltée.
Transcendant les influences, du graffiti à l'art sacré, le tout prend vie quand le mouvement se fixe.

Comme une porte ouverte sur la réalité profonde de l'intime, chaque visage est le miroir révélateur
d'une sensibilité à saisir et à mettre au jour.
Capturer, interpréter et figer cette essence, c'est la tâche que s'asssigne Miroir, un plongeon délicat
dans la matière de l'être.

Une chambre avec vue. Un paysage qui s'étend et se dévoile avec l'intensité d'une première fois.
La sensation, prégnante, d'avoir dérobé un morceau d'immanence qu'on gardera toujours.
Manzara, c'est une ode à la perspective dans ce qu'elle a de puissant, rendre hommage à tous les lieux
en les transfigurant.

NOTES

Une esquisse, un instant, une esquisse, un carnet, le mouvement d'une idée récolté durablement dans le temps qu'on capture.
Saisir le moment sans autre considération que l'émotion qu'il provoque.
Redonner une place primordiale à la spontanéité, replacer la contingence à l'origine du geste. C'est oublier le préalable,
laisser s'exprimer l'acte de création quand il est le plus fort. Intuitif mais jamais approximatif.

Une touche de blanc sur un fond noir, c'est déjà l'univers qui se crée.
Un silence qui habite un autre silence, c'est déjà un dialogue qui se noue.
Exploitant pleinement les profondeurs du noir et du blanc, N&B convoque les courbes des souvenirs, de facto passés,
vidés de leurs présences, pour les figer à jamais sous la forme d'une retranscription toute personnelle,
comme un fantôme halluciné.

Istanbul intime, arpentée, décortiquée, c'est la ville mise à nue
par celui qui veut en saisir la substance derrière le fourmillement incessant des métropoles.
Au croisement d'influences diverses,
Europe et Orient, tradition et avant-garde, gardien historique et phare en devenir, Istanbul est un joyau brut, immortel,
dont IST tente de magnifier les facettes, des plus évidentes aux plus méconnues.